Sonos suit de près l’évolution de la situation concernant les droits de douane imposés par Donald Trump et « évalue activement les implications potentielles pour son activité, ses clients et sa chaîne d’approvisionnement », explique le constructeur au site The Verge. La priorité pour le moment est de « proposer les meilleurs expériences audio » après le désastre qu’a été le lancement de la nouvelle application l’an dernier.
Le bout du tunnel s’éloigne pour Sonos
Après un changement à la tête de l’entreprise et la volonté très nette de sortir par le haut — quitter à abandonner des projets en chemin, comme la box de streaming —, Sonos pensait voir la lumière au bout du tunnel. Patatras ! Donald Trump a déboulé comme un chien dans un jeu de quilles en imposant des taxes douanières tous azimuts.
Sonos avait pourtant prévu le coup. Le directeur financier Saori Casey rappelait durant les derniers résultats trimestriels, en février, que l’entreprise s’était lancée dans la diversification de sa chaîne de production : exit la Chine, les produits Sonos sont désormais fabriqués en Malaisie et au Vietnam. Le hic, c’est que ces pays sont eux aussi frappés par les droits de douane de Trump ! De respectivement 24 % et 46 %, selon une logique qui tient davantage du doigt mouillé que du bon sens économique.
Quoi qu’il en soit, Sonos pourrait bien être obligé de payer de fortes taxes lors de l’importation aux États-Unis de ses produits une fois les stocks épuisés. D’ailleurs, l’action de Sonos est parmi celles qui ont le plus flanché (-15 % !) hier à Wall Street, alors que les boursicoteurs réagissaient aux annonces de Trump.
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Source : The Verge
